Selon la définition classique apprise au cours élémentaire dans tous les programmes scolaires en Afrique,  »Le vaccin est une substance pathogène qui, inoculée à un individu, lui confère l’immunité contre une maladie ».


L’autre information basique, l’élaboration d’un vaccin prend habituellement entre 10 et 15 ans. Le vaccin développé le plus rapidement est celui contre Ebola qui a pris 05 années. Ebola à un taux de létalité de 50 % environ, une maladie grave puisque le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.  Troisième information simple, entre chacune des étapes pour développer un vaccin, on marque habituellement une pause qui permet aux scientifiques de minutieusement analyser leurs résultats avant de passer à la prochaine phase.

Il est important de souligner que dans le contexte de la pandémie du moment tout un autre paradigme est tracé avec des essais cliniques à une vitesse inédite pour des résultats que l’humanité constatera au moment venu. Pourvu que les effets secondaires constatés puissent se résorber avec le temps.

Pour revenir au paludisme, « Cela fait plus de 100 ans que nous cherchons un vaccin contre le paludisme » déclare le Dr Pedro Alonso, Directeur du Programme Mondial de lutte contre le paludisme de l’Organisation Mondiale pour la Santé.  Pour rappel, des essais ont été rapportés depuis 2015 et le vaccin, appelé RTS, S, a été prouvé efficace il y a six ans.

Pourquoi le R21/Matrix-M, des chercheurs de l’unité de recherches cliniques de Nanoro au Burkina Faso appuyés par l’université d’Oxford, candidat vaccin antipaludique testé sur 450 enfants avec un taux d’efficacité de 77% est laissé pour le Mosquirix?


Pour revenir à la pandémie, la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité demeure la grippe espagnole avec plus de 50 millions de décès. Certaines sources avancent même le chiffre de 100 millions. Elle s’est répandue de mars 1918 à juillet 1921. Malheureusement, la pandémie de la grippe espagnole n’a pas été stoppée par un vaccin, le premier vaccin contre la grippe datait de 1930.


Un élément essentiel fut l’immunisation de la population, la moitié de la population mondiale ayant eu la grippe espagnole. En résumé, un procédé expérimental n’est donc pas un vaccin.


Que la providence veille sur l’humanité.

 

 

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