La CEDEAO et le régime cinquantenaire des Gnassingbé, ont réussi leur coup d’état contre le peuple du Togo et les valeurs démocratiques auxquelles cette CEDEAO se revendique faussement. Cette association de Chefs d’Etats s’est assise royalement sur son fameux protocole de la démocratie et de la bonne gouvernance pour se blottir dans les bras de la plus vieille dictature d’Afrique francophone sans aucune élégance, ni diplomatie.
Cette attitude n’est pas une surprise pour le peuple du Togo, dominé par la famille Gnassingbé, son armée, ses réseaux mafieux disséminés partout dans le monde depuis près de 53 ans.
La CEDEAO a toujours soutenu le régime togolais de père en fils. Elle a cautionné les tueries de 2005 qui ont portées Faure Gnassingbé au pouvoir à la suite de trois coups d’états successifs ; constitutionnel, institutionnel et électoral. Ce coup d’état demeure un crime imprescriptible passible de prison pour son auteur et commanditaires mais le respect du droit n’est pas l’apanage de cette CEDEAO corrompue à la moelle.
Dernière illustration grandeur nature, la CEDEAO s’est faite actrice de la mascarade électorale la plus puante qu’elle a avalisée malgré le taux d’abstention record constaté.
Les faux experts électoraux de la communauté sous régionale se sont donnés tous les moyens de fermer les yeux sur l’enrôlement des mineurs, des étrangers validant ainsi un fichier gonflé et corrompu pour une mascarade indigne de cette institution qui clame être au service des peuples de la communauté. Pire, ces experts à aucun moment n’ont daigné mettre à disposition des acteurs de l’opposition, du peuple en lutte les rapports de leur expertise électorale. Ce rapport est devenu un document top secret entre la dictature et la CEDEAO.
Ainsi donc les observateurs électoraux de la CEDEAO dans la droite ligne de la mascarade ont estimé que le Togo est « Alice au pays des merveilles » en matière électorale.
L’opposition togolaise qui s’est fait rouler tel dans un film mafieux doit en tirer toutes les conséquences et se préparer à répondre à cette CEDEAO et à toutes les autres institutions qui savent s’inviter dans la crise togolaise pour sauver à chaque fois la mise à la plus abjecte des dictatures.
Les députés désignés, sans aucune onction du peuple du Togo rentrent en scène pour continuer la comédie des maitres de la CEDEAO pour pérenniser le règne d’une famille et d’un clan en octroyant in fine au fils du père qui leur dira en amont le nombre de mandats dont il a besoin pour jouir du fauteuil présidentiel et dilapider les ressources du pays, pour le plaisir des réseaux crapules qui se sucrent sur le dos d’un peuple meurtri et abusé par un trop long règne qui a la bénédiction de la communauté dite internationale.