Il est recensé environ un millier de déplacés et plus de 750 réfugiés togolais en sol béninois selon la  Commission Béninoise Chargée des Réfugiés et Apatrides qui  s’occupe des populations togolaises qui ont fui les villages de la région des Savanes, théâtre des attaques terroristes.

En effet, les populations des Savanes au nord du Togo ont multiplié les appels au secours et en dernier recours ont rallié le  Bénin voisin. La région des savanes du Togo et la ville de Matéri au Bénin sont frontalières. Pour l’heure, les refugiés n’ont pas intégré des camps mais sont accueillis par des familles béninoises. Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) sont à pied d’œuvre pour planifier une meilleure prise en charge de ces refugiés et déplacés.

Pour rappel, le Bénin a toujours accueilli des togolais qui ont dû fuir leur pays par le passé pour des mobiles de persécutions politiques; vient donc s’ajouter aux motifs du passé, celui des refugiés fuyant les attaques terroristes de plus en plus violentes et meurtrières où, selon les témoignages des populations, les terroristes vont jusqu’à décapiter et  incendier  les concessions.

Le gouvernement togolais a opté pour la communication à minima  arguant que l’information est aussi  une arme de guerre dont l’ennemi peut faire usage contre les intérêts du pays. La communication est donc axée sur les victoires des forces armées togolaises, pour  booster le moral des troupes et donner de l’espoir aux populations.

Le nord-Togo est  confronté depuis novembre 2021 aux attaques terroristes  qui se sont intensifiées ces derniers mois avec un pic en victimes au cours du mois de février2023.

Le Togo fait face à la problématique du terrorisme au même titre que le Bénin et les pays du Sahel.

 

 

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