Les inquiétudes des premières heures liées à la survenue de la  pandémie au Coronavirus ont baissé sensiblement obligeant les gouvernants à assouplir les mesures drastiques prises il y a deux ans.

Fermées depuis 2020, les frontières du Togo avec le Bénin à l’est, le Burkina au nord et le Ghana à l’ouest sont ouvertes enfin aux populations et notamment aux voyageurs.

« La circulation est donc libre pour les voyageurs sous réserve de la présentation d’une preuve de vaccination » lit-on dans le communiqué de l’Exécutif togolais qui affirme constater « un ralentissent » de la propagation du virus.

Dans le même registre, l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, prévoit une réduction de près de 90% des cas Covid d’ici fin 2022.

L’Etat d’urgence est toujours de mise d’une manière ou d’une autre et à cet effet, et de l’avis de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, le coronavirus est un prétexte pour le régime cinquantenaire du Togo d’interdire systématiquement tout mouvement de protestation, surtout ceux générés par  le contentieux de la présidentielle du 22 février 2020 qui consacra le problématique 4em mandat de Monsieur Faure Gnassingbé, après les 38 ans de pouvoir de son père Gnassingbé Eyadema.

Le gouvernement togolais en plus de la réouverture des frontières terrestres autorise non sans surveillance accrue, la reprise des célébrations publiques des fêtes traditionnelles ainsi que d’autres rites coutumiers.

Pour rappel, pour sa part, le 15 juin 2022, le gouvernement béninois avait réduit  les mesures de contrôles liées au Covid.  » Les situations sont quasi-similaires au Burkina et au Ghana, deux autres pays limitrophes du Togo.

 

 

Crédit photo: togotopnews